Fin d’année préoccupante pour l’Europe. Et je commence à penser que l’entêtement maladif de l’Allemagne à garder artificiellement un euro fort est peut-être une des principales sources de tensions.
L’euro ne vaut plus ce qu’il affiche, il a été perverti par les emprunts et les déficits, on l’a prêté à des gens qui n’auraient jamais du l‘emprunter et au lieu d’accepter cette dépréciation évidente, on espère la contrer contre vents et marées, on refuse d’imprimer des billets, on refuse de racheter les mauvaises dettes, on s’accroche au dogme de la monnaie forte sans compromis.
Un ami Allemand assimilait cette politique germanique à l’allure d’un voilier navigant au près serré, c'est-à-dire le plus près du vent possible. On garde la pression maximum sur les pays déficitaires, on indispose toute l’Europe qui gite dangereusement mais on avance sans dévier en lâchant le minimum. L’intérêt de cette allure est justement qu’elle optimise la trajectoire d’un bateau. Son danger est double : le premier est que le voilier peut s’arrêter net après une embardée face au vent et on sent bien la récession attaquer le continent de plein fouet. Le second danger n’est pas moins grave. Le voilier européen, sans quille solide, peut tout simplement chavirer.
L’euro ne vaut plus ce qu’il affiche, il a été perverti par les emprunts et les déficits, on l’a prêté à des gens qui n’auraient jamais du l‘emprunter et au lieu d’accepter cette dépréciation évidente, on espère la contrer contre vents et marées, on refuse d’imprimer des billets, on refuse de racheter les mauvaises dettes, on s’accroche au dogme de la monnaie forte sans compromis.
Un ami Allemand assimilait cette politique germanique à l’allure d’un voilier navigant au près serré, c'est-à-dire le plus près du vent possible. On garde la pression maximum sur les pays déficitaires, on indispose toute l’Europe qui gite dangereusement mais on avance sans dévier en lâchant le minimum. L’intérêt de cette allure est justement qu’elle optimise la trajectoire d’un bateau. Son danger est double : le premier est que le voilier peut s’arrêter net après une embardée face au vent et on sent bien la récession attaquer le continent de plein fouet. Le second danger n’est pas moins grave. Le voilier européen, sans quille solide, peut tout simplement chavirer.