1.6.11

Ratko et Djoko

Drôle de printemps animé d'alphas et d'omegas, d’anges et de démons.

Je pense au rebelle Libyen adolescent et innocent et au vieux colonel pourri qui fait tirer sur le peuple et s’accroche, je vois la manifestante syrienne se jeter dans la gueule d’une police tueuse championne de la répression, je n'oublie pas ce clivage français entre hommes normaux et hommes pervers et je termine par l’amusant concours de circonstance qui propulse ensemble au devant de la scène serbe le tennisman le plus adulé et le militaire psychopathe le plus détesté.

L’un nous fait rire et suscite l’admiration partout (Vogue US lui consacre même plusieurs pages ce mois-ci), l’autre nous plonge dans les pires souvenirs d’une guerre qu’on pensait impossible. Je me réjouis évidemment que les clichés en souffrent et que l’homme Serbe ne soit plus réduit à des apparatchiks poursuivis pour génocide. En espérant que d’autres nations à l’image noircie se parent bientôt de leur Novak et qu’elles démontrent qu’elles peuvent faire rêver… aussi.

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