Que penser du mariage royal?
Le positif d'abord avec l'admiration pour cette monarchie qui survit a toutes les vicissitudes, cette revanche d'une reine qu'on croyait définitivement affaiblie mais qui nous surprend par sa détermination et sa constance. Le jeune couple est beau: de quoi nous faire oublier les duchesses disgracieuses! on ne pouvait rever de mieux pour héritier du trone, un prince rayonnant, tout de rouge vetu et une jeune et belle Catherine qui devient en une heure la potentielle future reine. Tout faire rever les adolescentes et rassurer les fervents monarchistes.
Un peu d'étonnement quand on admire cette dynastie héritée d'un autre temps, blanche, anglicane et profondément réactionnaire mais qui continue a régner avec ses privilèges et son aristocratie hautaine sur un pays démocratique, cosmopolite, métissé et sur bien d'aspects plus progressiste que de nombreuses républiques. Fascination des foules: on leur vend un peu de rêve dans les rues de Londres ce matin. Paradoxe de cette patrie du pragmatisme qui s'autorise cette frivolité royale que lui envient peut-être les ministères du tourisme des pays sans roi.
Antipathie enfin du Duc d'Edimbourg et de ce qu'il représente, suspicion sur la Reine elle-même qui n'a invité que des ex-premiers ministres conservateurs et pensée froide pour ces valeurs moins belles que défendent les Windsor, entre chasse a courre et autres privilèges désuets. Quand tout le monde entonne "God save the Queen", on ne peut que sourire de voir un mari chanter un hymne a sa propre épouse et un père de mariée trop heureux et ridiculement plus fervent que jamais. Ironie de cette monarchie qui valse avec les roturiers pour s'inventer un avenir.
Le positif d'abord avec l'admiration pour cette monarchie qui survit a toutes les vicissitudes, cette revanche d'une reine qu'on croyait définitivement affaiblie mais qui nous surprend par sa détermination et sa constance. Le jeune couple est beau: de quoi nous faire oublier les duchesses disgracieuses! on ne pouvait rever de mieux pour héritier du trone, un prince rayonnant, tout de rouge vetu et une jeune et belle Catherine qui devient en une heure la potentielle future reine. Tout faire rever les adolescentes et rassurer les fervents monarchistes.
Un peu d'étonnement quand on admire cette dynastie héritée d'un autre temps, blanche, anglicane et profondément réactionnaire mais qui continue a régner avec ses privilèges et son aristocratie hautaine sur un pays démocratique, cosmopolite, métissé et sur bien d'aspects plus progressiste que de nombreuses républiques. Fascination des foules: on leur vend un peu de rêve dans les rues de Londres ce matin. Paradoxe de cette patrie du pragmatisme qui s'autorise cette frivolité royale que lui envient peut-être les ministères du tourisme des pays sans roi.
Antipathie enfin du Duc d'Edimbourg et de ce qu'il représente, suspicion sur la Reine elle-même qui n'a invité que des ex-premiers ministres conservateurs et pensée froide pour ces valeurs moins belles que défendent les Windsor, entre chasse a courre et autres privilèges désuets. Quand tout le monde entonne "God save the Queen", on ne peut que sourire de voir un mari chanter un hymne a sa propre épouse et un père de mariée trop heureux et ridiculement plus fervent que jamais. Ironie de cette monarchie qui valse avec les roturiers pour s'inventer un avenir.
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