Est-ce le début de la fin de l’Union Européenne ? De nombreux signes avant-coureurs semblent malheureusement le démontrer.
Le divorce avec l’opinion publique semble être consommé. Seuls les Etats des Balkans et la Turquie semblent encore rêver de ce club prospère et pacifique fondé en 1957. A l’intérieur du club, Les mouvements anti-européens n’ont au contraire jamais été aussi puissants. La Commission Européenne est un des principaux épouvantails brandis comme dans les manifestations à Madrid. Ailleurs, l’Europe est un sujet de controverse au mieux comme en Irlande, ou de moquerie comme en Angleterre.
L’élargissement précipité a l’Est a ébranlé la cohésion déjà imparfaite de l’Union. Entre pays corrompus et souffrant de systèmes mafieux comme la Bulgarie ou la Roumanie, les pays au tropisme Atlantique comme la Pologne, les agendas sont presque aussi nombreux que les langues parlées à Bruxelles, triste double-capitale d’un pays symbole de désunion. L’utopie supra nationale est comme tombée justement là où elle est née entre Flandres et Wallonie.
La politique étrangère de l’Union est inexistante, Catherine Ashton est invisible et le rôle de l’Europe est minime sur tous les grands sujets. Le plus fort symbole qu’était l’Union monétaire ne semble exister que pour la simple raison qu’il serait trop difficile et coûteux de le remettre en cause. Schengen est dépecé par les loups du populisme et la peur de l’immigration. Les signes d’antipathie entre l’Allemagne et la France sont flagrants. A l’ère de la mondialisation, de la crise et du déclin des exportations, le chacun pour soi règne en seul maitre.
C’est un peu comme ces clubs très cool et très select qui se retrouvent banals et délétères car ils ont admis trop de membres, trop vite et qu’ils y ont perdu leur raison d’exister.
Le divorce avec l’opinion publique semble être consommé. Seuls les Etats des Balkans et la Turquie semblent encore rêver de ce club prospère et pacifique fondé en 1957. A l’intérieur du club, Les mouvements anti-européens n’ont au contraire jamais été aussi puissants. La Commission Européenne est un des principaux épouvantails brandis comme dans les manifestations à Madrid. Ailleurs, l’Europe est un sujet de controverse au mieux comme en Irlande, ou de moquerie comme en Angleterre.
L’élargissement précipité a l’Est a ébranlé la cohésion déjà imparfaite de l’Union. Entre pays corrompus et souffrant de systèmes mafieux comme la Bulgarie ou la Roumanie, les pays au tropisme Atlantique comme la Pologne, les agendas sont presque aussi nombreux que les langues parlées à Bruxelles, triste double-capitale d’un pays symbole de désunion. L’utopie supra nationale est comme tombée justement là où elle est née entre Flandres et Wallonie.
La politique étrangère de l’Union est inexistante, Catherine Ashton est invisible et le rôle de l’Europe est minime sur tous les grands sujets. Le plus fort symbole qu’était l’Union monétaire ne semble exister que pour la simple raison qu’il serait trop difficile et coûteux de le remettre en cause. Schengen est dépecé par les loups du populisme et la peur de l’immigration. Les signes d’antipathie entre l’Allemagne et la France sont flagrants. A l’ère de la mondialisation, de la crise et du déclin des exportations, le chacun pour soi règne en seul maitre.
C’est un peu comme ces clubs très cool et très select qui se retrouvent banals et délétères car ils ont admis trop de membres, trop vite et qu’ils y ont perdu leur raison d’exister.
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