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9.12.23

Gaza



Original en francais (scroll down for English)

Au réveil chaque matin ses images me parviennent 

Elles sont crues, elles sont noires, elles me remplissent de peine

Sa tourmente, son histoire , sa tristesse se font miennes 

Gaza réveille en moi  la cause Palestinienne 


Motaz son journaliste nous guide dans ses ruelles 

Sa caméra foudroie, ses photos sont cruelles 

La nuit dans les décombres en souffrance irréelle 

Gaza plonge dans le noir et les bombes l’écartèlent


Les diplomates trébuchent, les vétos entrent en scène 

Pendant que l’assassin, sans victoire, se déchaîne 

Les otages oubliés, les enfants pleurent et saignent 

Et Gaza ne meurt pas,assiégée mais pérenne 


Le monde entier rejette ce carnage du ciel 

Les foules à l’unisson dénoncent les criminels 

 Juifs, Arabes, Blancs, ou Noirs tous ensemble ils appellent 

Paix pour la Palestine  Gaza et Israël


Mes questions du matin brûlent encore et m’étreignent 

Motaz est il vivant? Combien d’eux  encore tiennent  ?

Les vautours sont repus, leurs escadrons reviennent ? 

Gaza est-elle perdue dans son destin ébène? 


In English 


Gaza


When I wake up at dawn, its images reach me

They are raw, they are dark, and with pain they fill me

Its torment , history, and  sadness become mine

Gaza awakes in me  and pleads for Palestine


Motaz, its journalist, guides me through its alleys

His camera is thunder, his photos injuries 

At night, under rubble, in unreal sufferings

Gaza dives in the dark, and is slain by bombings 


Diplomats run around, vetos enter the scene

While the assassin goes on with his vain killing

The hostages are lost, the children cry and bleed

But Gaza wouldn’t die, eternal while besieged 


The whole world is appalled by this wrath from the sky

Jews, Arabs, white or black altogether they cry

The crowds in unison denounce the criminal

For Peace in Palestine, Gaza, and Israel 


My morning questions burn and hold  me very tight

Has Motaz come home safe? How many have survived?

Are the vultures now  full, or are their squadrons back ?

Is Gaza, forever, lost on its somber track?



3.12.23

Palestine…


 Palestine ton nom m’est tristement familier 

Que de guerres et souffrances tu as pu traverser 

On te dit belliqueuse mais je sais ta soif de paix 

Tes enfants, je les connais, les aime et les ai pleurés


 Deux peuples en une seule terre avaient cru au partage

 Un jour la solution fut proche mais par dommage

 Cette  paix, ce rêve fou , devint un frêle mirage 

Bien vite anéanti  par la haine et la rage 


Aujourd’hui la douleur est devenue naufrage 

La barbarie emporte  Gaza dans son sillage 

Des morts amoncelés, des blessés, des otages  

Festin des extrémistes de tous les rivages


 Palestine voisine,  concubine, sœur de  lait 

Ce soir dans mon miroir il y a le reflet  

D’un ami fidèle qui te ressemble dans ses traits 

Tu hantes son cœur, il saigne à tes côtés

6.4.20

New York

Ville aux mille visages 
C’est dans ton sillage 
Que brillent les mirages 
Dont rêvent tous les âges

Ville jamais très sage
Tu roules sans virage 
Du Bronx au Village
Vaste embouteillage 

Ville aux cent ramages 
Broadway, pour image 
Le Met en hommage
Jazz qui déménage

Ville non sans orages 
Tes tours et étages 
Virent drames et ravages 
Jamais sans courage 

Ville tu as la rage  
De vivre sans ambage 
Ne dors pas, voyage
Comme dans ton adage

18.3.20

Coronavirus en vers

Un bien étrange gus
Le coronavirus
Avec ruse et astuces
Met nos vies en hiatus

Ne prends ni trains ni bus
Dans une ville sous blocus
Églises sans angélus
Télétravail en sus

Que tu fusses Belge ou Russe
Et quoique tu en crusses
Sa forme de cactus
A changé tous nos us

22.8.14

Pensée pour James Foley

James Foley est parti
Comme tant d'autres
Avant lui anéantis  
Dans une mer qui se démonte.
Criminels aguerris
Bêtes haineuses sans apôtre
Qu'ils pleurent en repentis
Le sang ou se vautre
Leurs Califes de pacotille
À leur Dieux ils font honte.
James Foley encore survit
Sans leurs cœurs mais dans les nôtres

17.8.10

Cap Brun

Pour nous enfin des vacances
Le Cap Brun cache dans ses anses
De délicieuses récompenses
Enfants en rire, poissons en transe

Un air marin bien de France
Méditerranée des sens
Sur ses plages la douce errance
D'une riviera sans décadence

Criques d'eau claire en opulence
Et qui défont toutes les Croyances
C'est là qu'à rien on ne pense
Et seule notre mémoire danse

16.6.10

Trocadéro électrique

Trocadéro électrique
Comme un concert acoustique
Dans ses tripots eclectiques
Peuplés de bières et de plastique

Des brunes cambrées magnifiques
Sans distinctions honorifiques
Et là, des gars soporifiques
Leur chantent des rêves prolifiques

Amphithéâtre réplique
D'une tour Eiffel diabolique
Cerné de pontes et leurs cliques
Soufflant haleines éthyliques

D'Amérique ou d'Armorique
Dans cette ambiance catalytique
Ils vivent là tous les cantiques
De leurs agences touristiques

31.5.10

Marrakech

Marrakech a de l'allure
Avec sa luxuriante nature
Elle arbore ses rouges murs
Face au désert comme une armure


J'aime son vrai ciel bleu azur
A peine voilé qu'il se fissure
Laissant soleil en luxure
S’en emparer en démesure

Torpeur des sens, des cultures
Dans ses palais pour Epicure
Ses mosquées pour tessiture
En font un havre de sinécure

20.4.10

Eyjafjöll


Drôle de volcan Eyjafjöll
Ses cendres alliées aux vœux d’Eole
Tous les avions clouent au sol
Et font que seuls les oiseaux volent

Ces fureurs venues des pôles
D’une terre vivante qui étiole
Le rythme d’une race folle
C'est un peu de stress qu'elles immolent

Jours sans vol ni protocole
Des transporteurs et leurs idoles
Mais ce matin redécollent
Les monstres ailés qui me désolent