4.6.19

Amusement ou amertume

Il est difficile de ne pas éprouver de l’amusement, ou presque  de la satisfaction en lisant les nouvelles des troubles politiques en Israël et l’incapacité de son premier ministre populiste, suprémaciste, ségrégationniste et probablement corrompu à  former un gouvernement.

L’auto-proclamée « seule démocratie du Moyen Orient » où les droits des habitants sont pourtant dictés par leur origine religieuse n’arrive pas à trouver un compromis sur le sujet quasi folklorique du service militaire pour les Juifs ultra-orthodoxes. Un peu comme dans un retour de bâton ironique sur un système dont la faillite morale ne cesse de s’aggraver. À coup de lois d’apartheid, de faits accomplis et de vexations contre la population Arabe, le souvenir des réfugiés de l’holocauste et de leurs kibboutz pacifiques s’éloigne un peu plus chaque jour. Il est remplacé par l’omniprésence de l’argent, la loi du plus fort et la déshumanisation sans complexe des Palestiniens, encouragées par le Président Américain le plus détesté de l’histoire.

Il est amer le moment où on se rend compte que David est bien devenu Goliath.