Avec un peu de retard, une pensée pour les femmes qui se battent pour leurs droits à travers le monde.
Et plus particulièrement pour les Libanaises qui souffrent de lois discriminatoires honteuses. Ce pays ingouvernable peut au moins se targuer d’une absence de dictateur, d’une tradition démocratique certes très imparfaite mais vieille de 77 ans et d’élections parlementaires tous les quatre ans. Mais au Liban, les femmes ne peuvent toujours pas donner la nationalité a leurs enfants si leur mari est étranger (sous le prétexte rocambolesque de ne pas faciliter l’implantation des refugiés palestiniens). C’est une honte pour le Liban et pour les femmes et une source de frustration immense pour ces couples binationaux qui vivent au Liban et dont les enfants tous Libanais soient-ils sont étrangers dans leur propre pays.
Plus globalement, le fait que les droits civiques au Liban soient encore régis par la religion est un vrai problème et particulièrement pour les femmes. Bien que membre fondateur de l’ONU et signataire de la charte universelle des droits de l’homme, le Liban offre des droits différents à ses femmes selon leur religion! De la femme musulmane qui peut être répudiée sans raisons à la femme catholique qui ne peut divorcer, l’archaïsme de ce système est criant. Le système confessionnel absurde, l’absence de mariage civil, des règles de succession différentes selon la religion semblent provenir d’un autre âge. Il est dommage qu’aucun politicien ne s’empare sérieusement de ce vrai sujet.
Les parlementaires libanaises ont une grande responsabilité et elles ne peuvent pas vraiment fanfaronner. On ne les entend jamais alors qu'elles pourraient en se réveillant, sonner le glas d'un système sclérosé. Il sera plus facile d'accepter l'abolition du confessionalisme politique avec des femmes politiciennes au devant de la scène qu'avec les ex-caïds de guerre devenus politiciens bien virils, parfois effrayants et souvent fanatiques.
Et plus particulièrement pour les Libanaises qui souffrent de lois discriminatoires honteuses. Ce pays ingouvernable peut au moins se targuer d’une absence de dictateur, d’une tradition démocratique certes très imparfaite mais vieille de 77 ans et d’élections parlementaires tous les quatre ans. Mais au Liban, les femmes ne peuvent toujours pas donner la nationalité a leurs enfants si leur mari est étranger (sous le prétexte rocambolesque de ne pas faciliter l’implantation des refugiés palestiniens). C’est une honte pour le Liban et pour les femmes et une source de frustration immense pour ces couples binationaux qui vivent au Liban et dont les enfants tous Libanais soient-ils sont étrangers dans leur propre pays.
Plus globalement, le fait que les droits civiques au Liban soient encore régis par la religion est un vrai problème et particulièrement pour les femmes. Bien que membre fondateur de l’ONU et signataire de la charte universelle des droits de l’homme, le Liban offre des droits différents à ses femmes selon leur religion! De la femme musulmane qui peut être répudiée sans raisons à la femme catholique qui ne peut divorcer, l’archaïsme de ce système est criant. Le système confessionnel absurde, l’absence de mariage civil, des règles de succession différentes selon la religion semblent provenir d’un autre âge. Il est dommage qu’aucun politicien ne s’empare sérieusement de ce vrai sujet.
Les parlementaires libanaises ont une grande responsabilité et elles ne peuvent pas vraiment fanfaronner. On ne les entend jamais alors qu'elles pourraient en se réveillant, sonner le glas d'un système sclérosé. Il sera plus facile d'accepter l'abolition du confessionalisme politique avec des femmes politiciennes au devant de la scène qu'avec les ex-caïds de guerre devenus politiciens bien virils, parfois effrayants et souvent fanatiques.
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