Les journaux de Glasgow titraient avant-hier que le nuage radioactif avait atteint l’Ecosse et bien sur, on pouvait penser que c’était encore une de ces unes sensationnelles dans la pure tradition de la presse britannique. Mais en s'y penchant un peu plus longuement, on ne peut que frissonner à l’idée que ces molécules empoisonnées puissent voyager si loin et que même si aucun des réacteurs n’a heureusement explosé, le désastre écologique soit déjà patent au Japon. On lit avec effroi que ces molécules de césium peuvent rayonner jusqu'à 300 ans et rendre les sols impropres à la culture.
Si on s’amusait à faire des statistiques, on prendrait le nombre de centrales, de sous-marins et autres engins nucléaires à travers le monde et on chercherait à prévoir la possibilité d’autres accidents. Dans la mesure où ces réacteurs sont partout, dans des pays riches et démocratiques mais aussi dans des dictatures et régimes douteux, cette probabilité de désastre existe bel et bien et ses conséquences seraient gravissimes.
Si on s’amusait à faire des statistiques, on prendrait le nombre de centrales, de sous-marins et autres engins nucléaires à travers le monde et on chercherait à prévoir la possibilité d’autres accidents. Dans la mesure où ces réacteurs sont partout, dans des pays riches et démocratiques mais aussi dans des dictatures et régimes douteux, cette probabilité de désastre existe bel et bien et ses conséquences seraient gravissimes.
Est-il déjà trop tard, a-t-on perdu la raison en laissant le danger de l’atome envahir la planète avec d’insidieuses bombes à retardement ? Peut-être. En tout cas, pour les dirigeants, il n’est pas trop tard pour agir et envisager une sortie graduelle de cette énergie qu’on maitrise beaucoup moins bien qu’on ne le pensait (ou qu’on nous faisait croire). On avait mis Tchernobyl sur le compte de l'effondrement du communisme, mais que dira-t-on de Fukushima?