Sans vouloir craner (mais un peu quand même) mon pronostic d'hier matin s'avère prometteur à l'issue du débat télévisé d'hier soir !
Regardez :
Après un peu de fantaisie Lib-Dem, David Cameron remonte et Albion " is back to basics".
30.4.10
29.4.10
Sur qui parier en Angleterre?
Comment parier sur le résultat des élections en Grande-Bretagne ?
Il faut commencer par ce constat : Tous les Britanniques ou presque sont déçus et lassés par Gordon Brown. L’homme le plus puissant du Royaume en est devenu l’ennemi public.
Première étape que les électeurs auront logiquement traversée : envisager de voter Tory pour punir l’échec politique du premier ministre et du Labour en général.
Deuxième étape : Manque de chance, beaucoup n’arrivent pas à tomber sous le charme de David Cameron. Ses promesses de coupes budgétaires, la hausse des taxes… Le parti conservateur ne fait pas rêver les ménages même dans la patrie du pragmatisme.
Troisième réaction a laquelle on assiste ces jours-ci: pourquoi pas le centre, tiens ? Nick Clegg est sympa, charmeur… ca nous changerait du bipartisme.
Quatrième étape : les journaux propulsent Clegg au rang d’Obama Anglais, … un peu trop vite. Ce qui fera sa perte.
Cinquième étape : Apres l’euphorie et les débats televisés, la réalité s'impose. M. Clegg ne peut gagner mais il peut forcer un gouvernement de coalition, probablement avec le Labour. Le spectre de Gordon Brown réapparait en premier ministre avec cette fois un cortege d’indécision, de querelles, de débats stériles, une sorte de cohabitation a la française. Atroce scénario pour tout Britannique averti.
Bilan : Retour à la case départ. Ils vont voter Tory!
Enfin, tout du moins, tel est mon pari (dans la patrie des paris).
Il faut commencer par ce constat : Tous les Britanniques ou presque sont déçus et lassés par Gordon Brown. L’homme le plus puissant du Royaume en est devenu l’ennemi public.
Première étape que les électeurs auront logiquement traversée : envisager de voter Tory pour punir l’échec politique du premier ministre et du Labour en général.
Deuxième étape : Manque de chance, beaucoup n’arrivent pas à tomber sous le charme de David Cameron. Ses promesses de coupes budgétaires, la hausse des taxes… Le parti conservateur ne fait pas rêver les ménages même dans la patrie du pragmatisme.
Troisième réaction a laquelle on assiste ces jours-ci: pourquoi pas le centre, tiens ? Nick Clegg est sympa, charmeur… ca nous changerait du bipartisme.
Quatrième étape : les journaux propulsent Clegg au rang d’Obama Anglais, … un peu trop vite. Ce qui fera sa perte.
Cinquième étape : Apres l’euphorie et les débats televisés, la réalité s'impose. M. Clegg ne peut gagner mais il peut forcer un gouvernement de coalition, probablement avec le Labour. Le spectre de Gordon Brown réapparait en premier ministre avec cette fois un cortege d’indécision, de querelles, de débats stériles, une sorte de cohabitation a la française. Atroce scénario pour tout Britannique averti.
Bilan : Retour à la case départ. Ils vont voter Tory!
Enfin, tout du moins, tel est mon pari (dans la patrie des paris).
25.4.10
Hamas pas mousse
Un dessin animé mis en ligne par le Hamas évoque la mort possible de Gilad Shalit et met en scène le père du soldat israélien prisonnier depuis quatre ans. Cela ne peut que provoquer consternation et dégout. Détenir des otages et rire des sentiments de leurs familles sont des actes révoltants qui ne peuvent se justifier quels que soient les crimes dont on accuse son adversaire.
Par ses actes, sa pitoyable communication, son humour cruel et son manque de respect pour la vie humaine, le Hamas s’inscrit malheureusement dans la lignée de tous ceux qui par leur haine primitive ont sali la Palestine et la noblesse de sa cause depuis 1948.
Pourtant, ces derniers mois, la Cisjordanie a soigné son image en appelant a la résistance pacifique et au boycott non-violent des colonies et elle commence a en obtenir quelques bénéfices, un net changement de l’opinion occidentale et des signes de soutien inédits de l’administration américaine traditionnellement pro-israélienne. Pendant ce temps, on ne peut que regretter que Gaza s’enfonce un cran de plus dans son rôle d’irréductible terreau de jusqu’au-boutistes arriérés qui ne profitent finalement qu’à M. Netanyahu et à ses alliés de l’extrême droite israélienne.
24.4.10
Livraison spéciale de niqab
C'est a croire qu'elle a été livrée sur commande spéciale.
Non seulement elle porte le niqab mais en plus elle sait conduire (ce qui ne va pas bien ensemble généralement puisque ses sœurs d'Arabie Saoudite sont interdites de volant). Et en option providentielle, son mari est polygame et elle profite indument des allocations de l'Etat Providence. C'est presque trop beau pour être vrai. On va bientôt découvrir qu'elle fréquente les stades, qu'elle siffle la Marseillaise et qu'elle traficote du cannabis sur les sinistres dalles du 93. Peut-être même a-t-elle participé a des tournantes, une violeuse récidiviste de nos cités de la peur?
Brice Hortefeux s'est jeté sur elle comme la misère sur le monde, trop heureux de trouver cette bete noire de la République pour divertir et faire diversion. Il faut dire qu'elle tombe a pic. Maintenant que les régionales sont loin et que les cendres de l'Eyjafjoll retombent, se dévoilent un gouvernement et une opposition souffrant d'un manque d'inspiration inquiétant.
23.4.10
Le printemps de Londres?

Gordon Brown, l’impopulaire sortant et David Cameron, le Tory qui ne fait pas rêver (tant il ne nous promet que des coupes budgétaires) se livrent à un duel glacial fait d’attaques et de dénigrement. En témoignent dans les rues de Londres leurs affiches d’une méchanceté et d’un cynisme qu’on ne connaît pas sur le continent. Mais l’Angleterre se serait-elle lassée de cet éternel combat de coqs aboutissant à des gouvernements finalement bien semblables ?
On dit que l’inattendu Nick Clegg, libéral démocrate (centriste) risque cette fois de faire vaciller le bipartisme traditionnel. Impensable et jamais vu dans l’histoire du Royaume. C’est vrai que Clegg m’a paru plutôt sympathique quand il a reconnu à la radio la semaine dernière que le gouvernement travailliste gérait plutôt bien la crise de l’Eyjafjoll. Un opposant qui joue la bonne foi à quelques semaines des élections, c’est rare et réjouissant. Peut-être a-t-il acquis sa popularité parce que les Britanniques recherchent justement un peu plus de chaleur dans un paysage politique bien gris.
On dit que l’inattendu Nick Clegg, libéral démocrate (centriste) risque cette fois de faire vaciller le bipartisme traditionnel. Impensable et jamais vu dans l’histoire du Royaume. C’est vrai que Clegg m’a paru plutôt sympathique quand il a reconnu à la radio la semaine dernière que le gouvernement travailliste gérait plutôt bien la crise de l’Eyjafjoll. Un opposant qui joue la bonne foi à quelques semaines des élections, c’est rare et réjouissant. Peut-être a-t-il acquis sa popularité parce que les Britanniques recherchent justement un peu plus de chaleur dans un paysage politique bien gris.
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