Après trois mois de révolution pacifique les rues de Beyrouth se sont malheureusement embrasées ce week-end et on compte des centaines de blessés.
D’abord, pour le contexte, rappelons le spectacle affligeant de la classe politique qui ne réussit même pas à former un nouveau gouvernement tant les avidités sectaires et partisanes y sont puissantes. L’égoïsme forcené, la stupidité et l’incompétence des dirigeants sont désormais à ciel ouvert et elles provoquent la colère. Tous les partis sont coupables: Ceux de la majorité avec en tête, un président de la république apathique et son gendre incompétent tous deux dépassés par les événements et un président du parlement abject accroché à ses privilèges mafieux. Mais aussi ceux d’une opposition inique en embuscade qui n’avait pourtant pas hésité à participer à l’ancien gouvernement et qui essaye maintenant de reprendre du galon, tel un bandit qui dénonce ses anciens complices pour sauver sa peau et accaparer le butin. Sans parler de l’ancien premier ministre qui n’a jamais rien réussi à faire pour son pays et qui est tout aussi responsable de la catastrophe économique et sociale.
Le recours à la violence est donc malheureusement tentant pour ceux qui se sentent oubliés et méprisés et n’ont plus rien à perdre alors que leurs comptes en banque ont été vidés. Or la colère et la violence peuvent sonner le glas de la révolution. Outre leur échec moral évident, leur capacité à diviser les rangs même de la révolte et le feu vert qu’elles représentent pour la répression policière en font un choix funeste. Puis, au risque d’être froid et calculateur, pour gagner par la violence, il faudrait que celle-ci puisse être plus forte que tous les partis politiques réunis (y compris une milice pro-iranienne armée jusqu’aux dents...). Pas le plus pragmatique des choix.
Alors n’oublions pas les vrais objectifs de cette révolution libanaise : le départ des anciens caïds (tous, c’est à dire tous!), la lutte contre la corruption devenue religion d’état et la fin du communautarisme. Répétons-les comme un mantra salvateur. Aucun progrès ne se fera sur ces fronts en vandalisant quelques banques et jetant des pavés sur les policiers. Avec l’échec annoncé du premier ministre désigné à former une équipe compétente, seules des élections anticipées peuvent amener au parlement un vent nouveau. Il faudrait, par la désobéissance civile, appeler clairement à leur tenue le plus vite possible.
D’abord, pour le contexte, rappelons le spectacle affligeant de la classe politique qui ne réussit même pas à former un nouveau gouvernement tant les avidités sectaires et partisanes y sont puissantes. L’égoïsme forcené, la stupidité et l’incompétence des dirigeants sont désormais à ciel ouvert et elles provoquent la colère. Tous les partis sont coupables: Ceux de la majorité avec en tête, un président de la république apathique et son gendre incompétent tous deux dépassés par les événements et un président du parlement abject accroché à ses privilèges mafieux. Mais aussi ceux d’une opposition inique en embuscade qui n’avait pourtant pas hésité à participer à l’ancien gouvernement et qui essaye maintenant de reprendre du galon, tel un bandit qui dénonce ses anciens complices pour sauver sa peau et accaparer le butin. Sans parler de l’ancien premier ministre qui n’a jamais rien réussi à faire pour son pays et qui est tout aussi responsable de la catastrophe économique et sociale.
Le recours à la violence est donc malheureusement tentant pour ceux qui se sentent oubliés et méprisés et n’ont plus rien à perdre alors que leurs comptes en banque ont été vidés. Or la colère et la violence peuvent sonner le glas de la révolution. Outre leur échec moral évident, leur capacité à diviser les rangs même de la révolte et le feu vert qu’elles représentent pour la répression policière en font un choix funeste. Puis, au risque d’être froid et calculateur, pour gagner par la violence, il faudrait que celle-ci puisse être plus forte que tous les partis politiques réunis (y compris une milice pro-iranienne armée jusqu’aux dents...). Pas le plus pragmatique des choix.
Alors n’oublions pas les vrais objectifs de cette révolution libanaise : le départ des anciens caïds (tous, c’est à dire tous!), la lutte contre la corruption devenue religion d’état et la fin du communautarisme. Répétons-les comme un mantra salvateur. Aucun progrès ne se fera sur ces fronts en vandalisant quelques banques et jetant des pavés sur les policiers. Avec l’échec annoncé du premier ministre désigné à former une équipe compétente, seules des élections anticipées peuvent amener au parlement un vent nouveau. Il faudrait, par la désobéissance civile, appeler clairement à leur tenue le plus vite possible.
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