Mais si la couverture de la semaine dernière a atteint un nouveau degré dans la cynisme cinglant du magazine, l’éditorial correspondant est en fait remarquablement plus modéré et, je dois avouer pour une fois, assez objectif. The Economist y reconnaît les talents réformateurs et volontaristes de M. Sarkozy et le potentiel qu’il représentait pour enfin changer la France et la remettre sur les rails de la croissance économique. Mais il regrette aussi les faiblesses du président, l’oubli des valeurs positives qu’il voulait incarner (travail, rigueur, reconnaissance et intégration des minorités), le naufrage réactionnaire de cet été et le fait que l’économie française soit encore à la traine avec des exportations inferieures à celle des Pays-Bas.
Tout cela est très juste et on rêve que le Président lise The Economist plutôt que se perdre dans les querelles stériles de la vie politique actuelle. C’est aussi en écoutant l’avis de nos meilleurs ennemis et nos plus féroces détracteurs d'outre-manche qu’on peut parfois le mieux progresser.
Je préférerais une couv avec "le président qui disparaît" :-)
RépondreSupprimerJ'ai trouve que l'edito etait pas si mal. La couverture c'est du racollage
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