29.12.09
Mon Londres-Paris: Etape 2 - Les falaises de Douvres
27.12.09
Mon Londres-Paris: Etape 1 - Le Kent sous la neige
Mon Londres-Paris: Charing Cross
16.12.09
Et si on laissait l'Islam un peu tranquille?
Rarement l'Islam n'a été autant d'actualité. Se bousculent au portillon médiatique, la guerre en Iraq ou en Afghanistan, la loi sur la burqa, les minarets en Suisse et surtout l'invité encombrant de dernière minute, le débat sur l'identité nationale qui - comme son nom ne l'indique pas - a été purement centré sur la question de l'Islam en France.
En tant qu'Oriental, en tant que ressortissant d'un Liban largement musulman, en tant que cousin de musulmans, en tant qu'ami de musulmans, en tant que Français, en tant qu'immigré de première génération, en tant que Chrétien, j'ai envie de demander un moratoire, une halte:
Pourrait-on cesser de s'arquebouter sur ce mono-sujet qu'est l'Islam? Que l'Islam - à l'instar de tant de religions avant lui - traverse une période complexe, tiraillé entre tradition et modernité, entre fanatiques et réformistes, nul ne le nie. Mais il faut avouer que l'engouement actuel des politiciens et des médias pour la question de l'Islam est malsain. Il a un agenda politique et éléctoral indigne. Et il ne fait pas l'intérêt de la majorité des musulmans qui souhaitent vivre leur religion en paix et dans le respect des autres. Il est l'huile jetée sur le brasier des extrémistes, friands de victimisation et d'Occident islamophobe.
A force de parler d'Islam à outrance et comme un problème, on l'empêche peut-être de trouver tout seul, sereinement, les bonnes solutions.
12.12.09
Les failles de Dubaï
J'ai beaucoup de mal à être désolé des déboires de Dubaï et de ses opulentes sociétés immobilières.
Alors que le monde entier parlait de réchauffement et d'écologie, l'émirat construsait des tours vides et laides et des iles pharaoniques dans la mer. Alors que des pays ayant tout pour réussir, - main d'œuvre, valeurs, liberté et démocratie -, peinaient à s'épanouir faute d'infrastructures, Dubaï construisait un pléthore de routes, de ponts et de terre-plein sans se soucier de qui viendrait les utiliser. Alors que l'heure était enfin au commerce équitable et au respect des travailleurs étrangers, Dubaï réduisait en quasi-esclavage des milliers d'immigrés pakistanais ou autres attirés par l'Eldorado des sables. Alors que le tourisme international changeait et que l'on prônait le retour au charme et à la nature, Dubaï accueillait en ses tours bétonneuses les hordes de touristes opportunistes à l'affut d'un luxe aussi mauvais gout que bas de gamme. Cette ascension insensée de Dubaï faisait pourtant plus d'admirateurs que de critiques.
On pardonne souvent beaucoup de frasques aux princes mégalomanes qui arrosent la populace de deniers. C'est le jour où ses caisses se tarissent que l'on voit en un instant tous les défauts sordides d'un monarque peu éclairé.
6.12.09
Traditions... et mode masculine
Encore les traditions... Cette fois l'Ecosse. Quarante minute pour enfiler un kilt sans rien oublier ou presque. Ce n'est pas une simple jupe, c'est un véritable rideau. Les chaussettes sont grosses et ornées de flashers decoratifs et d'un couteau pour se défendre (un faux evidemment, les vrais sont interdits a Glasgow). Le "sborron", une bourse de Celte endurci sert a cacher le whisky mais par son poids, il tient en place ce vêtement un peu inquiétant pour les habitués du pantalon.
Ce que j'ai aimé, ce sont ces sourires et signes de connivence fraternelle que les Ecossais s'échangent à la vue de leur costume national. Un simple smoking parait tout d'un coup bien terne... "You look great" vous font-ils fraternellement. De quoi vous donner envie d'être Ecossais!
Quand est-ce que les designers d'autres pays s'empareront de leurs traditions oubliées? Pourquoi ne pas imaginer un retour du Tarbouche dans les soirées et les mariages Beyrouthins? Les marques Italiennes ne gagneraient-elle pas a réinstituer la Renaissance pour égayer les tenues milanaises un peu coincées? Puis les bérets basques feront-ils un jour leur come back dans GQ poussées par un Stefano Pilati ou un Jean-Paul Gautier en mal de tradition?