Il est toujours triste de voir des civilisations marquer le pas puis dépérir. J’ai toute été fasciné par la chute de Constantinople, dernier vestige de l’Empire Romain. La ville qui décelait selon les écrits plus de la moitié des richesses de l’Europe mourut en 1453 avec son empereur après des siècles de longue déchéance et de trahisons.
De même, on ne peut que s’attrister ces jours ci de l’état dégradé de la civilisation américaine. La plus flamboyante des démocraties, la patrie de la liberté, le pays du succès et de la prospérité traverse une bien sombre période. Tous ses maux se sont comme exacerbés en l’espace de quelques semaines : les armes à feu, les inégalités sociales, l’absence de protection médicale et maintenant la blessure encore béante de l’esclavage et de la ségrégation. Cette crise semble en partie liée à un manque flagrant de leadership. Mais Trump est il la cause ou la manifestation de la déchéance? Un peu le deux sans doute Les émeutes des derniers jours n’auraient peut être pas été aussi enflammées avec un president apaisé et rassembleur. En même temps, le magnat populiste pétri de télé réalité n’aurait pas gagné les élections de 2016 si la classe moyenne américaine n’avait pas autant faibli et que les inégalités sociales ne s’étaient si dangereusement creusées.
Alors on ne peut qu’espérer qu’il y ait du positif dans ce qu’il se passe actuellement et on veut tous y voir un réveil. Constantinople avait vomi les croisés qui l’avaient mise à sac et elle s’était ainsi donnée deux siècles de plus mais sans jamais retrouver sa vraie gloire. Aux Américains de faire mieux en rejetant les démons du populisme, du racisme et de l’arrogance. Ils en sont parfaitement capables. Ce matin la maire de Washington a fait peindre sur la chaussée et en lettres géantes “Black Lives Matter” à quelques mètres seulement de la Maison Blanche.
De même, on ne peut que s’attrister ces jours ci de l’état dégradé de la civilisation américaine. La plus flamboyante des démocraties, la patrie de la liberté, le pays du succès et de la prospérité traverse une bien sombre période. Tous ses maux se sont comme exacerbés en l’espace de quelques semaines : les armes à feu, les inégalités sociales, l’absence de protection médicale et maintenant la blessure encore béante de l’esclavage et de la ségrégation. Cette crise semble en partie liée à un manque flagrant de leadership. Mais Trump est il la cause ou la manifestation de la déchéance? Un peu le deux sans doute Les émeutes des derniers jours n’auraient peut être pas été aussi enflammées avec un president apaisé et rassembleur. En même temps, le magnat populiste pétri de télé réalité n’aurait pas gagné les élections de 2016 si la classe moyenne américaine n’avait pas autant faibli et que les inégalités sociales ne s’étaient si dangereusement creusées.
Alors on ne peut qu’espérer qu’il y ait du positif dans ce qu’il se passe actuellement et on veut tous y voir un réveil. Constantinople avait vomi les croisés qui l’avaient mise à sac et elle s’était ainsi donnée deux siècles de plus mais sans jamais retrouver sa vraie gloire. Aux Américains de faire mieux en rejetant les démons du populisme, du racisme et de l’arrogance. Ils en sont parfaitement capables. Ce matin la maire de Washington a fait peindre sur la chaussée et en lettres géantes “Black Lives Matter” à quelques mètres seulement de la Maison Blanche.
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