Magnifique Gatsby.
La critique sévère de ce film ne lui rend pas justice. Il y a bien plus dans Gatsby de Baz Luhrman que de merveilleux costumes, somptueuses maisons et soirées mirifiques.
Il y a d'abord la magie du roman de Scott Fitzgerald fidèlement interprété. Le jeu de qualité de Carey Mulligan en Daisy superficielle et légère, au bonheur futile et à la faiblesse patente ainsi que la belle performance de Tobey Maguire, le voisin de Gatsby, attachant et bienveillant mais qui manque parfois un peu d'aspérité. Sans doute est- ce pour mieux s'effacer devant Leonardo di Caprio, magique Gatsby, crédible, charmeur, tantôt fougueux tantôt rêveur, mais enfin si fragile. Il y a les décors somptueux d'une époque euphorique, fantasmée à souhait, une bande originale époustouflante, endiablée et incessante... au risque parfois de résonner disco et pas très entre-deux-guerres.
J'avais lu ce roman il y a des années et en avais gardé un souvenir doux mais confus, presque flou. Voir ce film me fit découvrir cette histoire touchante qui brouille les codes habituels et nous dit que l'amour le plus pur et la bonté la plus grande se cachent parfois derrière des murs de paillettes et d'apparente corruption. Peut-être que regarder ce film glorifiant le New York et Long Island des années 20 quand on habite là en 2013 a-t-il aussi contribué à mon enthousiasme, voire à un certain tropisme nostalgique de la Nouvelle Angleterre. Voilà comment j'enchaînai aujourd'hui en m'achetant un costume clair à rayures, à la grande déconvenue de mon épouse...
La critique sévère de ce film ne lui rend pas justice. Il y a bien plus dans Gatsby de Baz Luhrman que de merveilleux costumes, somptueuses maisons et soirées mirifiques.
Il y a d'abord la magie du roman de Scott Fitzgerald fidèlement interprété. Le jeu de qualité de Carey Mulligan en Daisy superficielle et légère, au bonheur futile et à la faiblesse patente ainsi que la belle performance de Tobey Maguire, le voisin de Gatsby, attachant et bienveillant mais qui manque parfois un peu d'aspérité. Sans doute est- ce pour mieux s'effacer devant Leonardo di Caprio, magique Gatsby, crédible, charmeur, tantôt fougueux tantôt rêveur, mais enfin si fragile. Il y a les décors somptueux d'une époque euphorique, fantasmée à souhait, une bande originale époustouflante, endiablée et incessante... au risque parfois de résonner disco et pas très entre-deux-guerres.
J'avais lu ce roman il y a des années et en avais gardé un souvenir doux mais confus, presque flou. Voir ce film me fit découvrir cette histoire touchante qui brouille les codes habituels et nous dit que l'amour le plus pur et la bonté la plus grande se cachent parfois derrière des murs de paillettes et d'apparente corruption. Peut-être que regarder ce film glorifiant le New York et Long Island des années 20 quand on habite là en 2013 a-t-il aussi contribué à mon enthousiasme, voire à un certain tropisme nostalgique de la Nouvelle Angleterre. Voilà comment j'enchaînai aujourd'hui en m'achetant un costume clair à rayures, à la grande déconvenue de mon épouse...