L’été s’est emparé de New York.
C’est une chaleur lourde, moite, pesante. D’innombrables unités de climatisation (peut-être est-ce leur plus haute densité au monde?) se sont mises a vrombir, constamment, sourdement. Manhattan, la grande baleine en surchauffe n’en finit plus de suer et ronronner, de sentir fort et de se faire doucher plusieurs heures par jour d’une grosse pluie fugace mais quelque part rafraichissante.
Et les pauvres cadres comme moi, vestes à la main, cravates nouées puis vite dénouées, nous frayons notre passage au travers d'une foule de touristes en shorts, de badauds au torse nu, d'ouvriers en marcel qui se pavanent sans arrêt dans la ville fumante. Un peu comme tous les étés, on se sent un peu plus en vacances même quand on travaille, on boit davantage et on mange moins et on parle de weekends et de voyage.
Mais on observe aussi ceux qui partent vraiment. Chaque été New York renouvelle une bonne partie de sa population comme si elle rechargeait ses batteries. On les aide à déménager, on fait les pots d’adieu, on souhaite bonne chance aux futurs ex-Newyorkais. Ils sont souvent moroses de quitter cette hyper-ville, étourdis, enivrés par sa force. Puis on accueille les nouveaux, comme nous il y a presque un an déjà, fraichement arrivés, déboussolés et horrifiés par le bruit, la foule et les redoutables agents immobiliers.
C’est une chaleur lourde, moite, pesante. D’innombrables unités de climatisation (peut-être est-ce leur plus haute densité au monde?) se sont mises a vrombir, constamment, sourdement. Manhattan, la grande baleine en surchauffe n’en finit plus de suer et ronronner, de sentir fort et de se faire doucher plusieurs heures par jour d’une grosse pluie fugace mais quelque part rafraichissante.
Et les pauvres cadres comme moi, vestes à la main, cravates nouées puis vite dénouées, nous frayons notre passage au travers d'une foule de touristes en shorts, de badauds au torse nu, d'ouvriers en marcel qui se pavanent sans arrêt dans la ville fumante. Un peu comme tous les étés, on se sent un peu plus en vacances même quand on travaille, on boit davantage et on mange moins et on parle de weekends et de voyage.
Mais on observe aussi ceux qui partent vraiment. Chaque été New York renouvelle une bonne partie de sa population comme si elle rechargeait ses batteries. On les aide à déménager, on fait les pots d’adieu, on souhaite bonne chance aux futurs ex-Newyorkais. Ils sont souvent moroses de quitter cette hyper-ville, étourdis, enivrés par sa force. Puis on accueille les nouveaux, comme nous il y a presque un an déjà, fraichement arrivés, déboussolés et horrifiés par le bruit, la foule et les redoutables agents immobiliers.
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