Petit sourire moqueur, presque sadique. Sarkozy achève sa proie.
Ceux qui ont regardé l'interview en one-man-show de Nicolas Sarkozy auront été comme moi déroutés par son inclination à poser lui meme les questions aux journalistes et les malmener sans ambage. Derrière nos écrans, on avait envie de rétorquer à la place de Claire Chazal ou de David Pujadas : « Mais ce n’est pas moi qu’on interviewe Monsieur le Président » ou alors, « Les Français veulent savoir ce que vous pensez et non pas ce que je pense ».
Peine perdue, Sarkozy a triomphé des moindres difficultés, bottant en touche toute question indisposante notamment sur les bavures sur les Roms ou autres affaires gênantes d’ordinateurs volés avec une mauvaise foi impressionnante. A la décharge des journalistes impuissants, on imagine l’ampleur de l’intimidation dans cette interview orchestrée, préformatée et qui évite au président toute surprise ou tout vrai risque, à l’inverse d’une conférence de presse classique. Apres tout, des journalistes auraient perdu leur job par le passé pour avoir fauté dans cette dangereuse arène.
Peine perdue, Sarkozy a triomphé des moindres difficultés, bottant en touche toute question indisposante notamment sur les bavures sur les Roms ou autres affaires gênantes d’ordinateurs volés avec une mauvaise foi impressionnante. A la décharge des journalistes impuissants, on imagine l’ampleur de l’intimidation dans cette interview orchestrée, préformatée et qui évite au président toute surprise ou tout vrai risque, à l’inverse d’une conférence de presse classique. Apres tout, des journalistes auraient perdu leur job par le passé pour avoir fauté dans cette dangereuse arène.
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