On ne guérit jamais complètement de l’Italie.
Je ne parle évidemment pas de celle des cartes postales, des pizzerias attrape-touristes et des musées surpeuplés. Je pense a l’autre Italie, la vraie, l’Italie qu’on découvre seulement quand on parle italien, qu’on voyage avec des Italiens et qu’on a la chance d’aller chez des Italiens. Leur humour et leurs sourires vous rallongent la vie!, comme on dit en Orient. On ne se remet pas de ne plus visiter ses petites villes d’art méconnues aux splendeurs innombrables, ses canaux oubliés de la Giudecca, ses hauteurs d’Anacapri et ses plages de Sicile à l’ écart des sentiers battus. Même chez les meilleurs traiteurs de Londres ou de Paris, on ne retrouve pas vraiment le gout de ses bonnes pates ni les mêmes jambons et fromages. Enfin, on se désole que nos journaux ne restituent que l’image d’une Italie décadente et tapageuse, celle de la ligue ou de la mafia sous un nuage d’intolérance et de corruption.
Comme si sauver l’Italie s’avérait forcement être une mission utopique vouée à l’échec. Et la pensée du jour est pour Venise menacée par les eaux et qui construit un barrage contre l’Adriatique.
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