"Etreintes Brisées" est un bel Almodovar, sans pour autant être mon préféré.
On y reconnait certes les grands classiques du cinéaste célébrissime comme l’omniprésence du sexe, la séduction ravageuse de Penelope Cruz et les personnages déchirants d’humanité et de beauté. Il y a même quelques réminiscences amusantes telles qu’un gazpacho empoisonné réemprunté de « Femmes au bord de la crise de nerfs » ou une fugace apparition de l’actrice fétiche Rossy de Palma, plus Almodovarienne que jamais pour mieux réveiller nos souvenirs.
Ce qui manque alors ? Almodovar s’est–il un peu trop fait plaisir? A-t-il raison de visiter ainsi tout ce qu’il aime de manière sporadique, en mélangeant son drame à des scènes et des musiques hitchcockiennes ou en évoquant Jeanne Moreau et son ascenseur pour l’Echafaud ? Aussi, Penelope Cruz s’impose bien comme l’héritière légitime de Victoria Abril mais elle est beaucoup moins renversante et plus triviale que dans « Volver » ou son regard éternellement embué nous laissait sans voix.
Peu importe, on attend quand meme le prochain avec impatience.
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