Du cote des perdants, le Hezbollah est quelque peu affaibli et le Général Aoun, mauvais perdant, tempête et conteste...
Pour ceux comme moi qui ont du mal a s'enthousiasmer pour les programmes creux et les discours stériles de toutes les familles politiques libanaises, j'ai une proposition: Dans un pays compliqué, je choisis de simplifier et juger chaque partie sur ses résultats passés plutôt que sur ses promesses - éternellement - futures et ses idéologies soporifiques.
Les résultats de chaque partie...
Cela enterre toutes les ex-milices et leurs chefs qui ont mis le pays a feu et a sang en s'entre-tuant pendant 20 ans, cela ébranle l'assurance d'un général qui n'a provoqué que des guerres quand il a eu le pouvoir, cela divulgue dans le tableau enjolivé du Hezbollah, grand libérateur du Sud-Liban, le souvenir d'attentats sanglants et d'otages occidentaux exécutés sans pitié...
D'aucuns diront que juger sur les résultats enfonce aussi le clan Hariri dans un carcan fait d'accusations de corruption, d'augmentation de la dette publique, de ploutocratie et de clientélisme. Ils ont peut-être raison. Mais une chose très importante distingue quand même la famille du premier ministre défunt de la plupart des autres caïds Libanais, c'est de ne pas avoir participé a la guerre civile ni pris le armes. Une couleur manque a leur tableau, celle du sang de leurs ennemis.
Harira bien qui harira le dernier
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