2017 s'achève sur une note obscure. Alors que les chrétiens célèbrent le Messie, les Juifs la lumière de Hanukkah et que tous attendent la nouvelle année, il est indéniable que le bilan qu'on ne peut s'empêcher de dresser en dit long sur les égarements de notre race humaine.
Il y a d'abord les guerres innombrables en Syrie, au Yémen, au Soudan ou ailleurs, les attentats aveugles et la violence gratuite comme celle qui frappait des lycéens de Metz. Les attaques aux poignards et aux voitures béliers, les shootings aveugles se succèdent devenus presque routiniers.
Il y a aussi une avancée des divisions et du renfermement, le rejet de l'autre a le vent en poupe. Jusqu'à réduire certains en esclavage comme en Libye ou leur tirer dessus sans hésiter comme en a témoigné ce militant palestinien en chaise roulante atteint d'une balle à la tête en protestant contre des soldats israéliens.
Il y a enfin ces terribles secrets qui continuent à se dévoiler, la condition de la femme et le harcèlement remontent à la surface quotidiennement dévoilant la face hideuse de cet Homme prédateur, prêt à tout pour son plaisir et son pouvoir.
Un seul grand absent, le respect. Quand on estime bon de déménager une ambassade à Jérusalem, on ne pense même pas lâcher un mot de sympathie, un geste de soutien à une population qui vit sous occupation depuis 50 ans. On insulte, on crache sur ses ennemis même entre hommes d'état. On menace de détruire des nations entières au milieu de l'enceinte même des Nations Unies et on se retire automatiquement des institutions qui osent dirent des choses qui nous dérangent. Le destin de la planète est lui relégué au second plan, bien derrière les appétits mercantiles.
Alors, que souhaiter pour 2018. Plus de lumière, plus de sagesse et plus d'amour. L'huile bénite d'un temple a miraculeusement brûlé pendant huit jours dans un message de lumière pour les justes et de rejet de l'oppression. Un enfant est né dans une étable à Bethléem pour nous dire qu'il faut aimer l'autre, accepter l'étranger, pardonner à ceux qui nous blessent. Qu'avons nous fait de ces messages?