29.3.13

Impression newyorkaise 2: contrastes

Cette ville surprend souvent par son insalubrité, ses friches urbaines glauques qui coexistent avec les plus opulents palaces, ses taxis frénétiques aux conduites tiers-mondisantes. Brute et brutale, étouffante puis glacée, New York est la ville extrême avec ses avenues impersonnelles qui ne semblent jamais se terminer. Mais la cité sait séduire. Uptown, downtown, chaque rue a une âme, cachée, exsangue, proprette ou déglinguée. La chaleur et les sourires des uns panse la vénalité et la froideur des autres. Les gospels endiablés de Harlem nous font oublier l'empire du profit qui règne sans conteste de l'autre côté de l'île. Une balade à Central Park sous un ciel bleu, une traversée d'un pont dévoilant cette forêt de gratte-ciels mythiques et je suis à nouveau réconcilié, tombé sous le charme de la Reine des métropoles. 

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