Un navire battant pavillon de complaisance et transportant des tonnes de roquettes et autres gadgets peu complaisants a été arraisonné par la marine israélienne avant qu'il n'arrive en Syrie et de là, probablement au Hezbollah, au Liban.
En silence, pendant que les partis Libanais se querellent sur un ministère de plus ou de moins, les armes continuent à affluer clandestinement, éternellement attirées par un pays du Cèdre ingouvernable. Pendant que le Général Aoun mauvais perdant et jusque-boutiste conteste et tempête exigeant sans pudeur des lambeaux d'un pouvoir qui n'existe plus, les bas-fonds du pays se préparent pour le prochain feu d'artifice mortel. Leurs télécommandes sont bien à Téhéran et à Damas, mais les nocifs jouets s'entreposent dans les camps de réfugiés, les misérables villages du Sud-Liban et les glauques cloaques de la banlieue sud ou des années de violence israélienne, d'embrigadement islamiste et de propagande ont fait de la haine une bonne raison de vivre et de mourir.
Pendant ce temps, Beyrouth vit sa vie, comme d'habitude, au jour le jour, comme si chaque nuit et chaque soirée étaient les dernières. Les bouchons de champagne y volent aussi vite que les oiseaux de mauvais augure. Mais l'avenir n'en est que plus incertain.
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